1860 |
Sous l'impulsion de Marc Seguin, les compagnies de l'époque ont recours à l'apprentissage pour "dresser des jeunes gens intelligents à conduire, réparer et construire les machines" |
1900 |
La loi du 30 mars 1900 oblige les compagnies à séparer les jeunes apprentis des ouvriers professionnels dans les ateliers. Les apprentis seront désormais formés dans des centres d'apprentissage séparés des ateliers. |
1938 |
La SNCF hérite des centres d'apprentissage des diverses compagnies, sans en changer le mode de fonctionnement jusque dans les années 1960, mais en harmonisant les règlements. Dès leur entrée dans l'apprentissage, les nouveaux apprentis apprennent les gestes de base et survolent les diverses activités qui leur seront proposées. Ils choisissent ensuite leur métier définitif (mouleur, ajusteur, chaudronnier, etc…) et passeront un CAP. Les meilleurs apprentis pourront suivre un second cycle d'études pour accéder à un niveau supérieur. |
1939 |
Le gouvernement de l'époque charge la SNCF de former des ouvriers en 12 mois pour la défense nationale. Il s'agit des apprentis " DN " dont la formation prendra fin en 1940, et dont certains seront repris par la SNCF. |
1939 |
L'apprentissage compte environ 4500 apprentis répartis dans une centaine de centres. En 1948, il en est comptabilisé 4830 dans 91 établissements. Il semble que le maximum de centres d'apprentissage ait été de 108 sur l'ensemble de la SNCF. |
1970 |
Les années 70/80 voient un déclin certain de l'apprentissage devenu inadapté aux nouvelles techniques, et beaucoup de centres ferment. Seuls, quelques centres MT vont subsister. |
1987 |
Le recrutement national pour cette année est de 80 apprentis. |
1987-1989 |
Cette promotion sera la dernière à passer un CAP. La promotion suivante passera désormais un BEP Maintenance. |
1993 |
Première promotion BAC PRO dans les 6 annexes de formation (Bischheim, Hellemmes, Le Mans, Oullins, Villeneuve et Vitry). Les annexes dispensent l'enseignement général et technologique. La formation professionnelle se fait dans les établissements de maintenance SNCF de toute la France.
Premier BAC PRO MSMA (voir fiche)(Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés) option systèmes ferroviaires en 1995. |
1994 |
Dernier BEP MSMA sans option dans les 6 annexes. Périgueux poursuivra les BEP jusqu'en 1995, date à laquelle ce centre est déconnecté du CFAM tout en continuant à fonctionner pour le compte de la chambre de commerce et d'industrie. |
1997 |
Réouverture de l'école SES de Moulin Neuf, fermée depuis 1990, et qui devient un centre de formation équipement (CFV). La formation se déroule en alternance entre le lycée Lavoisier de MERU, le centre de formation de Moulin Neuf à Chambly, et un établissement SNCF d'Ile de France. Les promotions préparent un BAC PRO MSMA option systèmes ferroviaires. |
1999 |
Une première promotion de BEP MSMA revoit le jour à Paris. L'enseignement général et technologique est délivré par un lycée (Championnet), l'enseignement professionnel se fait avec les centres de maintenance de la SNCF de la région parisienne. |
2000 |
Une seconde promotion BEP commence avec le lycée Chenevière Malaisieux qui sera chargé de suivre deux promos en même temps (première et terminale), Championnet ne pouvant recevoir deux promos en même temps. |
2001 |
Un lycée de Oullins et le lycée Goure de l'Arche de Périgueux débutent chacun une promotion de BEP MSMA sous la même forme. |
2007 |
Par décision du Directeur du Matériel, et par "souci d'économie", il ne subsistera plus qu'un seul centre et qu'une seule école de réseau, sans doute au Mans, vers le technoparc des 24 heures... |
2009 |
Un compte rendu du conseil de perfectionnement du 20/02/2009, peu rassurant pour la suite de l'apprentissage... (ci-dessous) |